On Thu, 14 Mar 1996, ALEXANDRE BRASSARD DESJARDINS wrote:
>
>
> On Wed, 13 Mar 1996, Connie Tchir wrote:
>
> > I am forwarding this message as I believe it was meant for the list as
> > a whole. With regards to the question of the imperialism of the
> > English language, perhaps my fellow Canadian (Alexandre Brassard) and
> > I have a somewhat "raw" opinion due to the ongoing political struggle
> > of the French Canadians. This question is incessantly deferred and
> > derailed and I find myself constantly at odds with my fellow "maudits
> > anglais." Mais je suis d'accord avec Dr. Pujol, ce n'est pas une
> > question linguistique - the power structure itself has created its own
> > "nemesis" which it needs to survive.
> >
> > Connie
> >
>
> Cher compatriote (laissons-la nos debats nationaux! :-> ),
>
> Il est vrai que parler d'imperialisme de l'anglais, cela est un peu gros.
> Mon intention etait surtout polemique et de ce point de vu, j'ai reussi...
> au dela de mes esperances :-)
>
> Il demeure toutefois que l'universalisation de l'anglais induit des effets
> de pouvoir, comme pour tous les savoirs. De ce point de vue, il ne
> m'apparait pas exagere de parler de "resistance linguistique", dont les
> debats qui prennent place ici ne sont qu'un echantillon. L'opposition au
> nivellement par l'anglais, participe de ces luttes qui
>
> "(...) opposent une resistance aux effets de pouvoir qui sont lies au
> savoir, a la competence et a la qualification. Elles luttent contre les
> privileges du savoir" (D&E no.306, p.227)
>
> Mes amis anglo-saxons oublient souvent que l'anglais est peut-etre
> international, mais qu'il l'est surtout en tant que langue SECONDE, et
> qu'a ce titre, la langue de Shakespeare est une competence, une
> qualification particuliere qui suscite le pouvoir et les strategies de
> contre-pouvoir.
>
>
> Au plaisir!
>
> Alexandre BRASSARD DESJARDINS
> Universite Laval
> Departement de science politique
> Quebec, CANADA
>
>
------------------
>
>
> On Wed, 13 Mar 1996, Connie Tchir wrote:
>
> > I am forwarding this message as I believe it was meant for the list as
> > a whole. With regards to the question of the imperialism of the
> > English language, perhaps my fellow Canadian (Alexandre Brassard) and
> > I have a somewhat "raw" opinion due to the ongoing political struggle
> > of the French Canadians. This question is incessantly deferred and
> > derailed and I find myself constantly at odds with my fellow "maudits
> > anglais." Mais je suis d'accord avec Dr. Pujol, ce n'est pas une
> > question linguistique - the power structure itself has created its own
> > "nemesis" which it needs to survive.
> >
> > Connie
> >
>
> Cher compatriote (laissons-la nos debats nationaux! :-> ),
>
> Il est vrai que parler d'imperialisme de l'anglais, cela est un peu gros.
> Mon intention etait surtout polemique et de ce point de vu, j'ai reussi...
> au dela de mes esperances :-)
>
> Il demeure toutefois que l'universalisation de l'anglais induit des effets
> de pouvoir, comme pour tous les savoirs. De ce point de vue, il ne
> m'apparait pas exagere de parler de "resistance linguistique", dont les
> debats qui prennent place ici ne sont qu'un echantillon. L'opposition au
> nivellement par l'anglais, participe de ces luttes qui
>
> "(...) opposent une resistance aux effets de pouvoir qui sont lies au
> savoir, a la competence et a la qualification. Elles luttent contre les
> privileges du savoir" (D&E no.306, p.227)
>
> Mes amis anglo-saxons oublient souvent que l'anglais est peut-etre
> international, mais qu'il l'est surtout en tant que langue SECONDE, et
> qu'a ce titre, la langue de Shakespeare est une competence, une
> qualification particuliere qui suscite le pouvoir et les strategies de
> contre-pouvoir.
>
>
> Au plaisir!
>
> Alexandre BRASSARD DESJARDINS
> Universite Laval
> Departement de science politique
> Quebec, CANADA
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