<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 4.01 Transitional//EN"> <html> <head> <title></title> </head> <body> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html;charset=ISO-8859-1"> <title></title> ARCHEOLOGY, HISTORICAL A PRIORI, ARCHIVE...<br> <br> Dear Marcio,<br> <br> I'll try to draw an unity in the use Foucault made of these concepts<br> in three of his books: "Les mots et les choses", <br> "L'archéologie du savoir" and "L'ordre du discours".<br> It's not in my intention an exegetical approach that goes into details, <br> pages, citations. It's rather a flying over. An essay not a conclusive thought.<br> <br> Archeology is (was) an effort to exhume from the soil of positive knowledges,<br> in a given epoch, a configuration, which is their condition of possibility.<br> <br> As a condition of possibility this configuration is a priori. <br> But as it is relevant to a specific epoch, this configuration is historical.<br> <br> So Archeology searches to unveil, for a determinate historical period, <br> the historical a priori which is the condition of possibility of a group <br> of knowledge in this period.<br> <br> The apparent contradiction (an a priori condition which is at the same time historical)<br> is solved when history is not understood as a succession of events linked <br> one to the other by means of <font size="3">intelligible</font> causality, but as discontinuity.<br> <br> The formal aspect common to the knowledges in a period is what <font size="3">characterize</font>s it <br> as an epistemologicaly distinct period. There is no empirical historical force that <br> produces the shift from a period to another. Between two epistemological periods <br> there is discontinuity. Two historical a priori are not linked by empirical historical forces.<br> There is no empirical genesis of an "a priori".<br> An epistemological epoch is a cut in history, it's a synchronic approach to an epoch.<br> <br> So Archeology searches to unveil the historical a priori as a formal structure which enable <br> the positivity of a group of knowledges of a certain epoch.<br> <br> This historical a priori is not a subjective condition found in the historical <br> structures of a <font size="3">conscience</font>. The conditions of possibility Archeology exhumes <br> find themselves in the exteriority. But what is this exteriority?<br> To Foucault what constitutes this exteriority are precisely the knowledeges <br> the archeologist investigates, the positivity of discursive formations. <br> <br> The historical a priori is what from whithin enables a group of discursives <br> formations, what gives them their form.<br> <br> But there is a second element, this one exterior to discourse. <br> It functions as a negative of the first. This negative element is not an absence, <br> but a positive presence. What Foucault calls archive.<br> <br> Archive is what dig away the totality of the possible speeches and allows only a rest.<br> To draw the archive, to reconstitute its forces, is to make understandable how<br> from the formal totality of speeches a tongue [langue] enables, <br> only a rest is effectively stated. Archive is the positive sum of extralinguistic <br> obstacles which restrains that formal totality from being stated and<br> by this promotes a discursive formation. <br> <br> In the archive (the consumer of possible speeches) are found <br> the mechanisms of <font size="3">prohibition</font>s and <font size="3">permission</font>s,<br> the distinctive criteria between reason and madness, between true and false.<br> <br> As a historical analysis of dicursive practices, <br> the Archeology works on two elements: <br> the one is interior to the discourse, the historical a priori; <br> the other exterior, the archive.<br> <br> <br> Leon Farhi Neto<br> <br> <br> psicopr escreveu:<br> <blockquote type="cite" cite="mid20050915133036.89192.qmail@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx"> <pre wrap="">Beatrice Han: "Moreover, while Foucault employed them in an interchangeable manner in The Order of Things, the historical a priori and the épistémès are defined separately in The Archaeology of Knowledge, but without the relationship between the two being clearly articulated. Equally, although the notion of the "statement" (énoncé), Foucault´s principal innovation in this text, intervenes in the redefinition of the historical a priori, it is totally absent from the description of the épistémè. Finally, the author adds a new one to his two old concepts - the "archive", which he does connect to the historical a priori, but not to the épistémè. Should we still understand these last two notions as being identical? If not, what are their meanings, are they complementary or redundant? And what is the benefit of the introduction of the two new terms - the "discursive formation" and the "archive"?" (p. 60) (...) "However, despite Foucault´s methodolocial efforts, neither does The Archaeology of Knowledge succeed in giving a coherent response to the question of the conditions of the possibility of knowledge. The new concepts that it introduces (the "discursive formation" and the "archive"), besides being often incoherently defined, shed no light on their predecessors." (Foucault´s Critical Project, p. 68). Foucault (in 1966): -On retrouve, dans le sous-titre que vous avez donné au livre, ce mot d'«archéologie» qui figurait ! déjà en sous-titre à Naissance de la clinique, et qui apparaissait déjà dans la préface de l'Histoire de la folie. -Par archéologie, je voudrais désigner non pas exactement une discipline, mais un domaine de recherche, qui serait le suivant. Dans une société, les connaissances, les idées philosophiques, les opinions de tous les jours, mais aussi les institutions, les pratiques commerciales et policières, les moeurs, tout renvoie à un certain savoir implicite propre à cette société. Ce savoir est profondément différent des connaissances que l'on peut trouver dans les livres scientifiques, les théories philosophiques, les justifications religieuses, mais c'est lui qui rend possible à un moment donné l'apparition d'une théorie, d'une opinion, d'une pratique. Ainsi, pour que s'ouvrent à la fin du XVIIe siècle les grands centres d'internement dans toute l'Europe,! il a fallu un certain savoir de la folie opposée à la non-folie, de l'ordre et du désordre, et c'est ce savoir-là que j'ai voulu interroger, comme condition de possibilité des connaissances, des institutions et des pratiques. Ce style de recherche a pour moi l'intérêt suivant: il permet d'éviter tout problème d'antériorité de la théorie par rapport à la pratique, et inversement. Je traite en fait sur le même plan, et selon leurs isomorphismes, les pratiques, les institutions et les théories, et je cherche le savoir commun qui les a rendues possibles, la couche du savoir constituant et historique. Plutôt que de chercher à expliquer ce savoir du point de vue du practico-inerte, je cherche à formuler une analyse de ce qu'on pourrait appeler le «théorico-actif». -Vous vous trouvez! donc affronté à un double problème d'histoire et de formalisation, -Toutes ces pratiques, donc, ces institutions, ces théories, je les prends au niveau des traces, c'est-à-dire presque toujours des traces verbales. L'ensemble de ces traces constitue une sorte de domaine considéré comme homogène: on ne fait a priori entre les traces aucune différence, et le problème est de trouver entre ces traces d'ordre différent suffisamment de traits communs pour constituer ce que les logiciens appellent des classes, les esthéticiens, des formes, les gens des sciences humaines, des structures, et qui sont l'invariant commun à un certain nombre de ces traces. -Comment se posent à vous les problèmes du choix ou du non-choix? -Je vous répondrai qu'en fait il ne doit pas! y avoir de choix privilégié. Il faut pouvoir tout lire, connaître toutes les institutions et toutes les pratiques. Aucune des valeurs reconnues traditionnellement dans l'histoire des idées et de la philosophie ne doit être acceptée comme telle. On a affaire à un champ qui ignorera les différences, les importances traditionnelles. Ce qui fait qu'on traitera dans la même foulée Don Quichotte, Descartes et un décret sur la création des maisons d'internement par Pomponne de Bellièvre. On s'apercevra également que les grammairiens du XVIIIe siècle ont autant d' «importance» que les philosophes reconnus à la même époque. -C'est en ce sens que vous dites, par exemple, que Cuvier et Ricardo vous ont autant ou plus appris que Kant et Hegel. Mais c'est alors la question de l'information qui se fait pressante: comment tout lire? -On peut lire tous les grammairiens, tous les économistes. Pour Naissance de la clinique, j'ai lu, pour la période 1780-1820, tout ouvrage de médecine qui avait une importance de méthode. Les choix qu'on peut faire, ils sont inavouables, et ne doivent pas exister. On devrait tout lire, tout étudier. Autrement dit, il faut avoir à sa disposition l'archive générale d'une époque à un moment donné. Et l'archéologie est, au sens strict, la science de cette archive. (Dits et Écrits I (1994), p. 498-499) AND NOW, FOUCAULT, IN 1964: Il se peut bien que Le Déjeuner sur l’herbe et l'Olympia aient été les premières peintures «de musée» : pour la première fois dans l'art européen, des toiles ont été peintes -non pas exactement pour répliquer à Giorgone, à Raphaël et à Vélasquez, mais pour témoigner, à l'abri de ce rapport singulier et visible, au-dessous de la déchiffrable référence, d'un rapport nouveau [et substantiel] de la peinture à elle-même, pour manifester l'existence des musées, et le mode d'être et de parenté qu'y acquièrent les tableaux. À la même époque, La Tentation est la première oeuvre littéraire qui tienne compte de ces institutions verdâtres où les livres s'accumulent et où croît doucement la lente, la certaine végétation de leur savoir. Flaubert est à la bibliothèque ce que Manet est au musée. Ils écrivent, ils peignent dans un rapport fondamental à ce qui fut peint, à ce qui fut écrit -ou plutôt à ce qui de la peinture et de l'écriture demeure indéfiniment ouvert. Leur art s'édifie où se forme l'ARCHIVE. Non point qu'ils signalent le caractère tristement historique -jeunesse amoindrie, absence de fraîcheur, hiver des inventions -par lequel nous aimons stigmatiser notre âge alexandrin; mais ils font venir au jour un fait essentiel à notre culture: chaque tableau appartient désormais à la grande surface quadrillée de la peinture; chaque oeuvre littéraire appartient au murmure indéfini de l'écrit. Flaubert et Manet ont fait exister, dans l'art lui-même, les livres et les toiles. (DE I , p. 298-299) Can anyone comment about this "new concept" of "archive", in AK, or this "old" concept stated in 1966 (OR ALSO IN 1964)? Are the two concepts the same, or two different concepts? Is the "archive" an "new" or "old" concept? Is it created to decide "old" archaeological problems, or is an "old" (but few times stated) concept cohexistent with others, like "épistémè", or "historical a priori"? In this context, the "Archive" of 1964 coexist with wich other concepts? Foucault enounces also "savoir", with a curious meaning, and 64 is before the conceptual machinerie of Les Mots et Les Choses... Han points a foucauldian contradiction, or... ? best regards, Marcio Luiz Miotto "Por entre as filas o Atrida corria, dando ordens diversas: 'Sede homens, caros amigos, e ardor demonstrai combativo! Possa o respeito recíproco a todos na pugna dar ânimo. São mais poupados na guerra os que sabem morrer briosamente, ao passo que os fugitivos nem glória obterão, nem defesa'" Ilíada, canto V <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.geocities.com/bernardorieux">http://www.geocities.com/bernardorieux</a> _______________________________________________________ Yahoo! Messenger com voz: PROMOÇÃO VOCÊ PODE LEVAR UMA VIAGEM NA CONVERSA. Participe! <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="http://www.yahoo.com.br/messenger/promocao">www.yahoo.com.br/messenger/promocao</a> _______________________________________________ Foucault-L mailing list </pre> </blockquote> <br> </body> </html>